La gestion de l'eau
Les arrosages ne se conçoivent que pour le potager et pour les plantes en pots, dans le jardin d'agrément, ils sont gérés en fonction de la disponibilité en eau.
Ne disposant pas de grandes ressources en eau, lors des étés secs et longs, je dois nécessairement économiser l'eau. J'ai donc choisi depuis longtemps des systèmes d'irrigation localisé.
La rigole :
Ce système nécessite de cultiver son jardin selon une orientation des rangs avec une légère pente (2 à 3%) afin de pouvoir arroser en creusant une rigole à la binette le long des rangs et de faire couler dans cette rigole un filet d'eau durant environ une heure. Il est très économique, mais lourd à mettre en œuvre et provoque un tassement du sol sous les rigoles. Je ne l'utilise plus, ou très rarement au potager.
Le tuyau poreux :
Je l'ai utilisé quelques années mais je l'ai abandonné à cause de ses principaux inconvénients :
- durée de vie du tuyau insuffisant (2 à 3 ans).
- répartition du débit irrégulier le long du tuyau.
Le tuyau avec goutteurs incorporés :
Il s'agit d'un tuyau de petit diamètre comportant un goutteur tous les 25 cm. L'avantage est d'avoir un début régulier sur toute la longueur du tuyau (25 ou 50 mètres). J'en utilise depuis 4 ans et ils fonctionnent toujours aussi bien. Ils nécessitent l'investissement d'un filtre à tamis, si comme moi vous utilisez de l'eau qui n'est pas toujours très limpide. Placé sous le paillage, il est protégé du soleil et l'arrosage est très économique en eau.
L'arrosoir :
Il reste l'outil principal du jardinier et permet d'utiliser l'eau des citernes.
Mes ressources en eau :
C'est tout d'abord un puits, qui déborde tout l'hiver et s'assèche en fin d'été. J'ai donc investi dans 6 citernes de 1000 litres qui me permettent de stocker l'eau des toits, et complètent l'alimentation en eau l'été.
Durant les périodes où l'eau ne manque pas (printemps, automne ...) j'utilise des asperseurs comme tout le monde (cracheurs, rampe oscillante) ils sont plus rapides à mettre en œuvre et plus mobiles.